3 raisons pour signer et faire signer ce référendum cantonal :
- Menace sur les logements abordables : Cette loi donne aux propriétaires de parcelles un pouvoir abusif pour bloquer la construction de logements à loyers abordables !
- Antidémocratique : Cette loi octroie des droits politiques exorbitants et des privilèges à des propriétaires en matière de plan localisés de quartier : leur voix comptera plus que celles d’autres citoyen.nes !
- Réduction de la qualité du quartier : Cette loi favorise les intérêts privés des propriétaires de parcelles dans la planification urbaine au détriment de l’intérêt public, notamment en termes d’espaces publics et de nombre de logements !
Feuilles de signatures à télécharger et à nous renvoyer par courrier postal uniquement :
A Genève, la pénurie de logement frappe durement les locataires.
Décider ce qu’on construit et à quel prix est un enjeu politique et économique majeur.
Or, les terrains pour permettre de construire des logements se font de plus en plus rares. En ville, les espaces disponibles ont déjà été utilisés ou vont l’être. Préserver les campagnes et les zones de verdures est une priorité avec le réchauffement climatique. Il est donc désormais nécessaire d’augmenter la densité de certains secteurs de villas. La zone villa représente aujourd’hui 46% des surfaces bâties alors qu’elle ne permet de loger que 10% de la population. Cela n’est plus possible !
Au prétexte de vouloir renforcer les droits démocratiques, une majorité défendant les intérêts des propriétaires au Grand Conseil a voté la loi 13358 qui octroie un droit politique privilègié aux propriétaires. Les propriétaires des parcelles concernées par un projet immobilier détiennent maintenant le droit d’obtenir une votation populaire communale sur le Plan localisé de quartier (PLQ) sans avoir besoin de récolter les signatures nécessaires pour un référendum comme tout autre citoyen.ne. La loi 13358 introduit en conséquence un droit politique privilégié lié au seul droit de propriété. C’est une première en Suisse depuis l’abolition du vote censitaire !
Or, à Genève, tout le processus préalable à la construction des nouveaux quartiers est soumis au respect des droits populaires. La décision de densification est prise dans une loi, qui est soumise au référendum facultatif. Sur la base de celle-ci est lancé le processus d’élaboration d’un PLQ, prévoyant la concertation avec toutes les personnes concernées, dont les propriétaires. Et enfin, le PLQ adopté par le Conseil d’Etat sur préavis des communes est aussi soumis au référendum facultatif.
Le seul but de cette nouvelle loi est donc de permettre à quelques propriétaires de parcelles de bloquer la construction de logements ou de disposer d’un levier de chantage pour obtenir un maximum d’argent lors des négociations pour la vente de leurs terrains. Or, un prix trop cher sera répercuté sur les futurs habitants par une augmentation des loyers ou une diminution de la qualité des logements et des espaces publics !